some way back…reflections/réflexions
filter reflections with the key words below.
filtrez les réflexions avec les mots clés ci-dessous.
featured reflections
réflexions en première page.
retournements imprévus…
I sense that I am seeing and drawing things differently.
Initial hesitancy or sketchiness is increasingly replaced by bold, sweeping lines.
Over time, I am beginning to take a measure of the man making the marks.
Mai 2022
J’ai le sentiment que je commence à voir et à dessiner différement.
Des gestes et des lignes, autrement hésitants ou approximatifs, sont devenus de plus en plus décisifs, fluides.
Petit à petit, je prend mésure de l’homme qui se dessine.
Statut en cours de mis-à-jour.
Je suis certain que, comme moi (pas du tout), vous adorez faire de l’administration et la paperasse?
Après quatre mois d’appels téléphoniques, d’e-mails, de remplir des formulaires, aller à droit et à gauche, faire de multiples fausses pistes, j’ai réussi à obtenir le statut de “artiste-peintre” professionnel.
(Comment j’en suis arrivé là?)
J’ai le droit de cumuler mon emploi d’enseignant à l’université et son salaire avec des revenus éventuels obtenus en vendant mes oeuvres.
Le fait de ne pas être dépendant d’une seule activité me donne plus de flexibilité.
Je pourrai m’ajuster le temps pour me consacrer à ces activités au fur et à mésure.
Sa liberté à vendre?
Je n’ai jamais eu l’intention de vendre mes oeuvres. L’activité était pour moi un espace de liberté.
J’avais toujours plus associer l’argent avec les contraintes plutôt qu’avec la liberté.
Je n’avais jamais créé autant d’art que lors de ces quatres dernières années.
Que faire de tout ce travail?
J’ai commencé à donner des oeuvres aux membres de ma famille et des amis.
Je ne voulais pas brûler toutes ces créations. Je n’avais pas l’espace pour les garder.
Finalement que sert garder ses créations et son identité d’artiste dans un placard?
En janvier 2022, j’ai pesé les pours et les contres. Je voulais passer moins de temps à faire la recherche acadèmique et concentrer plus de temps à dévélopper mes compétences d’artiste visuel.
Je ne pouvais plus être aveugle à l’évidence, j’allais avoir besoin de plus d’espace, plus d’argent pour acheter des fournitures d’art, plus de temps et de l’argent pour construire et maintenir un site web, pour trouver, à terme, un espace studio afin de me permettre de créer des oeuvres plus grands, en faisant plus de bazar.
Je voulais faire des expositions, je voulais vendre librement mes créations, je ne voulais pas faire des commissions.
Un retournement imprévu.
J’étais en train de sortir mes affaires pour l’atelier de dessin du modèle vivant hebdomadaire, prêt pour une autre séance réposante.
Soudain, quelqu’un a dit, “Qui veux faire une exposition le weekend du 3 juin?”
Je me suis entendu répondre, “Moi.”
Exposition.
Je n’avais pas encore réflechi aux logistiques de préparer une exposition (sans beaucoup de temps).
Pris dans un élan irraisonné, Il était égalment le moment de commencer à construire un site web, j’ai décidé.
(Mais pourquoi bon sang? Pourquoi?)
Je me suis trouvé dans de telles embrouilles tant de fois.
Je devrais mieux savoir que de faire confiance à mes meilleurs/pires instincts.
Je sais que je continuerai à faire confiance à mes instincts à l’avenir.
Je ne suis pas un être facile à vivre.
chemin à suivre…
Il était temps.
Je me sentais prêt pour une nouvelle aventure.
Toute ma vie, je me suis posé ces questions constamment: “qu’est ce qui est important?”, “qu’est-ce que je veux faire avec mon temps?”, “avec qui est-ce que je veux passer mon temps?”, où est-ce que je veux passer mon temps?”, “que seront mes objectifs?”, “comment je vais travailler vers ces objectifs?”.
Il était temps.
Je me sentais prêt pour une nouvelle aventure.
Depuis toujours, je me pose constamment les mêmes questions:
“Qu’est ce qui est important?”, “Qu’est-ce que je veux faire avec mon temps?”, “Avec qui est-ce que je veux passer mon temps?”, “Où est-ce que je veux passer mon temps?”, “Que seront mes objectifs?”, “Comment je vais travailler vers ces objectifs?”
Le rencontre a été propice.
Janvier 2022. Je participais à un cours en ligne gratuit organisé par United ArtSpace (UAS) entitré “Your Best Year Yet.” Comme suggeré dans leurs conseils, j’ai réalisé un bilan de mes activités de ces dernières années, une tâche rendue task plus simple par la documentation régulière de mes expériences, mes réflexions et mes sentiments dans mon blog touches of sense….
Ensuite j’ai commencé de gribouiller des cartes heuristiques (mind-maps en anglais). Ces cartes sont sans doute, à la première vue, illisibles pour les autres. En ce qui me concerne, ces gribouillages ne contiennent pas que de l’information écrite ou graphique mais, comme tout l’art que je crée, me permettent de revivre les emotions et les gestes présentes à l’instant de leur création.
Des mots clés de ma déclaration d’artiste apparaîssent en gras sur la carte:
“explorant la nature éphémère de la vie via la figuration et l’abstraction, le flow et la gribouille, l’intention et la sérendipité.”
Explorant-Exploration.
Arc en ciel/Le temps-nature éphémère de la vie.
Figuration-Une Figure/Des Montagnes/Un Portrait
Abstraction-Une Spirale/Des Ellipses convergeantes
Flow-Le Flow/le Flux/l’eau/la rivière de la vie
Scribble-La gribouille/la carte gribouillée (il y une convergence entre être dans le flow la gribouille.)
Intention-l’intention/l’attention/l’observation
Sérendipité-en gribouillant une carte émerge instinctivement, par hasard, sans un plan réflechi préalablement.
Ayant esquissé l’arrière plan: une personne (moi) se promène dans la campagne, elle fait attention aux panoramas, et aux détails remarqués dans les environs.
Au milieu, il y a une illustration d’un jeu de techniques artistiques: des palettes, des dimensions, le mouvement d’une planche ou d’une page qui permettent des flux d’eau et des pigments, un flow de créativité.
En premier plan sont des objectifs pratiques:
La connection avec une association d’artistes.
La création d’un site web.
L’exposition de mes oeuvres sur des chevalets.
Des ventes.
Janvier, 2022:
Je suis devenu un membre de l’ Association des Artistes d’Auvergne.
J’ai commencé d’explorer la faisibilité de travailler comme fonctionnaire de l’Education Nationale et comme artiste professionnel.
J’ai commencé de faire une étude du marché d’art localement: les galéries, les artistes, les salons, les expositions, les lieux d’expositions.
J’ai commencé à travailler une fois par semaine dans des atéliers de dessin de modèle vivant.
Plus de temps…plus d’espace
J’ai passé de plus en plus de temps à dessiner, à peindre.
J’ai commencé à me promener aussi régulièrement que possible dans la campagne.
Ma femme ma aidé à trouver plus d’espace dans le sous-sol pour travailler plutôt que squatter la table de la salle à manger et de remplir un petit placard dans le salon.
some way back… (fr)
“J’avais 19 ans, j’étais heureux, je n’était pas sûr où j’allais. Peu a changé depuis 30 ans.” Simon Ensor, 2010
Aujourd’hui, je écris, un artiste franco-britannique agé de 60 ans, animé par une seule question:
“Que se passe-t-il quand je me me consacre vraiment à travailler sur l’art visuel?”
“Dans chaque enfant il y a un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant.” Pablo Picasso
J’ai toujours su que j’étais un artiste.
Mon père avait l’habitude de me demander d’illustrer ses sermons.
Ma mère a annoncé à l’école que je peignais comme L.S. Lowry (Ce n’était pas le cas).
“Je suis de l’avis qu’un grand enseignant est un grand artiste et il y a aussi peu parmi eux qui sont grands que parmi n’importe lequels artistes. Il se peut que l’enseignement soit même le plus grand des arts car le médium est l’esprit humain."
John Steinbeck.
Mon enseignant d’arts plastiques était un grand enseignant mais malgré ses efforts il n’a pas réussi à me convaincre de vraiment travailler.
D’autres m’ont dit de me concentrer sur des matières plus sérieuses.
Ci-dessous est un dessin que je me suis dépêché de bacler pour un devoir quand j’avais 16 ans.
Les commentaies de mon enseignant ne m’ont cesser de me narger depuis plus de 40 ans.
Cet homme ne saura sans doute jamais l’impacte de ses paroles sur ce parcours.
Aujourd’hui, je écris, un artiste franco-britannique agé de 60 ans, animé par une seule question:
“Que se passe-t-il quand je me me consacre vraiment à travailler sur l’art visuel?”
simon.ensor.art
est un moyen de documenter et de partager mes réponses à cette question à travers des collections d’art et des réflexions qui accompagneront mes créations tout au long de ce parcours.
“Un artiste sans foi est comme un peintre qui est né aveugle.”
Andrei Tarkovsky
Comme artiste, je travaille depuis plus de 30 ans comme enseignant d’anglais avec des milliers d’étudiants, en explorant les possibilités du médium et en découvrant le désir et les moyens pour transformer mes pratiques. J’ai passé des années à étudier et à adapter mes actions aux complexités et la nature imprévisibles des interactions humaines. Une foi et énormement travail m’a permis de voir plus loin…
Je suis conscient de l’importance de semer des graines.
L’art, peu importe le genre, a toujours été pour moi une façon de me perdre et de me trouver un autre, autrement, ailleurs.
le long du chemin,
Le long de mon parcours, j’ai dévéloppé ma voix comme blogueur avec touches of sense… J’ai pu me connecter et collaborer comme enseignant chercheur et artiste avec des compagnons de route venant de partout dans le monde.
Il est devenu de plus en plus évident que mes écrits devenaient plus concernés par la création de l’ art visuel.
Un dernier article, touches of light, preciously preserved a été en quelque sorte une épiphanie.
“A page escapes to leafy paths[...]Ephemera rendered eternal.Taking a moment to contemplate. Pause, gaze, breathe in, remember. Moving, losing sight, feeling loss.”
Depuis ma naissance, j’ai toujours été sensible à la nature fragile de la vie et la valeur infinie de l’expression artistique.
Le travail de mon père a été rhythmé par le passage des saisons et les rituels des baptêmes, des mariages, des enterrements.
Ma mère a partagé sa passion pour la musique, la poésie, le jardinage et un oeil pour discerner la beauté dans le bois flotté, des cailloux, et le bric-à-brac.
simon.ensor.art
est constituté de moments de création figurative et abstraite qui donnent du sens à ma vie et mes relations avec ce qui m’entoure. Je m’abandonne aux flux de la création, aux médias, aux instants, pour exprimer mes émotions à travers des gestes intentionels et/ou accidentels.
Mon attention est attirée par des horizons lointains et par des univers découverts dans des objets banals, parfois par quelques centimètres de terre, de l’eau ou de pierre. Parfois, des images émergent de façon organique sans source apparente.
Certains motifs sont recurrents: la nature, les paysages, la mer, les montagnes, les rochers, les arbres, les chemins, les personnes…
L’objectif est toujours de découvrir des pays inexplorés, de perçevoir ce qui existe au delà de soi, du sujet, de la page.
"le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.”
Marcel Proust
touches of sense… a été un moyen de cartographier.
Chaque tournure, chaque collection, chaque image a son histoire.
Ces réflexions et ces collections d’oeuvres continueront ce travail de recherche.
Entre 2014 et 2018 la plupart de mes créations artisitiques étaient multi-médias, collaboratives, et numériques, combinant la poésie, la voix, les images, les animations, en assemblages. Je dois beaucoup à mes amis de #clmooc.
Depuis 2018, en commençant avec “A vine branches wildly…” je me suis concentré sur l’utilisation de la peinture aquarellle, du dessin au fusain, des pastels, de l’encre, de la graphite.
Le plus que j’apprends, le plus que je me rends compte du peu que je sais et je deviens conscients de ce qui reste à apprendre.
Cet apprentissage ne s’arrêtera pas.
Quand je parle avec ceux que je considère comme des artistes maîtres, je suis conforté quand ils se montrent en accord avec cette citation de George Leonard:
“Nous avons du mal à se rendre compte que la maîtrise n’est pas synonyme de la perfection. C’est un processus, un voyage, le maître est celui qui reste sur le chemin jour après jour, année après année. Le maître est celui qui est prêt à accepter l’échec et d’essayer encore et encore tout au long de sa vie.”
J’ai suivi mon propre chemin, jour après jour, année après année.
A mon étonnement, il paraît que cette direction est un nouveau virage que je dois naviguer.
Je ne sais pas comment je vais avancer mais j’y travaille.
Simon Ensor
l’essence de “some way back”.
“some way back” peut indiquer un moyen ou une façon de revenir en arrière, c’est un façon de revivre des moments d’inspiration ou de création.
“some way back” est une acte de création qui se nourissent des moments passés et les préservent pour aller vers l’avant.
Entretemps…
Me voilà, je me trouve toujours entre…
En jonglant continuellement entre deux langues nous somme parfois contraints à accepter que certains concepts, certaines expressions ne sont pas traduisibles.
Face à cette réalité nous pouvons essayer de faire recours à des explications plus ou moins satisfaisantes.
Pour vraiment commencer à comprendre ce qui c’est un fonctionnaire ou un pont de mois de mai, il faut les avoir vécu.
En imaginant ce qui allait devenir ce site web, j’avais écrit un article sur mon blog touches of sense… qui était une façon de faire une annonce publique d’une démarche longuement réflechié: je voulais changer de cap et travailler sérieusement sur l’art visuel.
J’avais déjà décrit le secteur de ma recherche artistique:
explorer la nature ephemère de la vie via la figuration et l’abstraction, le flow, et la gribouille, l’intention et la sérendipité.
J’ai toujours été hypersensible à la fragilité de la vie et ses passages clés. Fils de pasteur anglican, ma vie a été rhythmé par les baptêmes, les mariages, les obseques et les fêtes réligieuses.
Très jeune, mon espace de jeu favouri était avec les fossoyeurs dans le cimitère à côté de notre maison. J’adorais creuser des trous sur la plage mais dans la cimitière il y avait même des échelles à escalader.
Mon meilleur ami c’était un arbre de le jardin, avec qui j’inventais de multiples aventures.
Je passais des heures allongé dans le champs à côté de chez nous pour observer des pays féeriques dessinés par les nuages.
Faire des dessins ou des peintures comme enfant étaient une façon de documenter ce je perçevais dans ces nuages sur une page.
Quand j’étais enfant, je prenais du plaisir à barbouiller, à éclabousser, à gribouiller sur des bouts de papier, sans forcement essayer de répresenter plus que ma joie de vivre.
L’essence de “some way back…”
Je vie intensément l’instant présent quand je me promène. Je m’arrête pour regarder au loin et au près, vers le haut et vers le bas.
Je n’ai jamais perdu ce regard d’émerveillement, ni le plaisir de jouer en faisant de l’art sans forcement une intention de représenter quoique ce soit.
Je me perds pour me trouver autrement.
Je m’inspire d’un lieu réel pour découvrir un lieu hyper-réel voir sur-réel, les images que je crées sont plus ou moins figurative ou abstraites.
Quand je me promène dans un lieu matériel ou immatériel, je suis toujours accompagné par des personnes, des influences, des histoires, des images, des parole marquer mon respect et mon sens de devoir vis-à-vis ceux qui sont matériellement absents mais qui sont néansmoins présentes.
Ces influences sont plus ou moins présentes, parfois je les remarquent longtemps après.
Le sens de '“some way back…”
De l’anglais vers le français:
“way” a deux sens: un chemin et un moyen ou une façon.
“back” dans ce contexte veut dire: de retour ou en arrière.
“some” est un mot qui indique que l’objet est indéfini.
“some way back" peut indiquer une distance plus ou moins longue mésurée en mètres ou bien ou en années.
“some way back” peut indiquer un moyen ou une façon de revenir en arrière.
“some way back” est une acte de création qui se nourissent des moments passés pour aller vers l’avant.
Je ne serai jamais seul.