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réflexions en première page.

errances désaccordées.

A partir de 2014, grâce aux réseaux sociaux, des MOOCs - (Massive(ly) Open Onlines Courses) des cours en ligne, et des hashtags plus ou moins éphemères, je me suis retrouvé faisant partie de regroupements improvisés de créatifs venant d’un peu partout dans le monde: des Amériques, du Royaume Uni, de l’Océanie, de l’Union Européenne, de l’Afrique.

Certaines de ces personnes, avec qui j’ai collaboré de nombreuses fois, sont devenues des amis proches et elles ont suivi et encouragent toujours mon évolution artistique.

Elles étaient une source précieuse de conseil par rapport à la conception de ce site. Je les remercie encore.

Je voulais donner une idée de l’émergence de ces collaborations imprévisibles en adaptant et en traduisant un récit de touches of sense… de 2016 entitré “Detuned wanderings.”

( a link for those of you who prefer to read the original more rambling post in English.)

Errances désaccordées…

Si jamais il y avait une exemple de la complexité chaotique de ce que c’est d’apprendre, c’est à travers ces “errances désacccordées” que je vie depuis quelques jours.

La nature semble être désertique, presque moribonde et tout-à-coup une vibrance éclatante de couleurs apparaît.

J’apprécie le fait que j’ai pris l’habitude de documenter des moments sombres ici pour que le contraste avec des instants d’illumination soient vraiment mis en valeur.

“Il y a une fissure dans toute chose; c’est ainsi qu’entre la lumière.” Leonard Cohen.

Elements incontrollables.

Une lecture opportune d’un blog d’Amy Burvall entitré “Ephemerments: transient beauty spliced with sound.” a fait étincelle dans mon esprit et a inspiré une suite improbable d’explorations et de connections créatives. Afin de documenter cette activité, j’écris deux blogs:

Des échanges multiples entre des amis et des inconnus à travers l’internet m’ont rappellé la fertilité des ces espaces numériques désertiques.

Même ici, dans ces terrains vagues et parfois hostiles de l’internet, l’humanité, l’amitié et la créativité persistent.

En prenant compte des distances géographiques et culturelles qui nous séparent, il est étonnant que nous arrivons à nous connecter ainsi.

Parfois en se retrouve en harmonie, parfois en cacophonie, et autrefois on constate nos désaccordements.

Il faut avoir de la foi pour bien tenir la barre quand on se sent violemment projeté par des vagues.

Tandis que certains parmi nous ne voient que le chaos d’autres maintiennent une vision de clarté.

Nous cherchons du sens désespérément.

Donnez-moi du sens!

Pourquoi faut-il faire du sens?

Pourquoi nous n’arrivons pas à accepter ce nonsens?

Ensemble.

Je reviens vers ce sentiment d’être “ensemble”.

Un message inattendu m’attends sur Twitter.

Wendy Taleo jouait le violoncelle aussi.

Elle partage un poème.

Je souris, en pensant à “trembling before our threshold” (trembland devant notre seuil de porte) quand je vois le titre de son poème: “Vibrato”.

Vibrato…en effet.

Je souris en pensant à la difficulté d’isoler une personne responsable d’une exploration créative.

Si les artistes signent leur travail à leur nom, cette signature cachent les collaborations, les influences, les amitiés, les mouvements, les instants qui sont toujours présentes dans leurs oeuvres.

Ces mouvements m’inspirent des actes créatifs accordant la musique, la voix, et les paroles du poème de Kevin. Ensuite je reviens et crée un remix d’une vidéo d’Amy Burvall.

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