des rêves qui se dessinent…

Sensations de liberté…

L’art a depuis toujours été un moyen de m’échapper, de sortir de moi-même, du monde qui m’entoure, d’une page, que ce cela d’un après-midi de dimanche ennuyeux ou d’une classe à l’école, d’une réunion de travail, ou d’une conférence de recherche.

Dans mon blog touches of sense… cette quête pour ma liberté est un thème constant.

Ce qui est essentiel pour moi est de retrouver les sensations de liberté que j’ai toujours eu depuis mon enfance.

En devenant adulte, j’ai dû admettre que ma liberté de création peut être accentuée par un travail régulier et réflechi. Je continue ainsi, en me balançant entre mon savoir-faire et mes instinctes.

Malgré tout, je sais toujours me perdre dans l’acte de création et à force de répétition et de jeu, les gestes techniques deviennent instinctifs.

Des rêves qui se dessinent…

Griffoné sur un bout de brouillon, une image prend forme. Je m’échappe des attentes d’une participation scolaire. Je suis captivé par une ligne brute, par les couleurs, par cette esquisse inattendue.

(Traduit du texte original en anglais, touches of sense… 2014)

Cet art est toujours vivant

Je suis résistant aux formes acadèmiques, je me contente de ce regard aiguisé d’enfant qui m’accompagne et que je brandis encore. Il semble ignorant de rigeur, inconscient de science, né de l’instinct.

D’un bord de fenêtre, une page s’ouvre vers des horizons distants.

Je suis là encore, je revois le campement oublié depuis des années. Il y a la chaleur, le feu, il y a des milliers d’histoires à écouter. Elle était toujours là, pour moi, dans mes rêves d’enfant.

Comment expliquer que malgré les années qui nous éloignent de nous-mêmes on retourne toujours à son essence imperturbable, ses rêves…

Peu importe où mon chemin m’amenera, je suis préparé pour des voies imprévisibles, j’aurai besoin de peu de baggage.

Armé du souvenir d’un stylo Bic, d’un dernier bout de crayon et un étroit bord de fenêtre éclairé par le soleil, je serai libre.

Je serai autre, je serai ailleurs….

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